Bébé et famille expulsés : forced de dormir en tente ! Découvrez leur histoire choc !

Depuis près de trois semaines, une famille avec un bébé est contrainte de dormir dans une tente. Eva, âgée de 22 mois, ses deux sœurs, 13 et 15 ans, ainsi que leurs parents n’ont pas eu d’autre choix, d’après La Dépêche. Cette famille a quitté la Géorgie en 2018 pour se réfugier en France.


Chaque année, des centaines de personnes décident de venir en France pour diverses raisons. La plupart du temps, les conditions politiques et économiques de leurs pays d’origine ne sont pas favorables. Ils cherchent donc un endroit plus accueillant où ils pourront vivre décemment. C’est le choix qu’a fait cette famille.



Une solution temporaire


Malheureusement, la situation de Teimuraz Gudavadze et de sa famille est loin d’être idéale. Récemment, ils ont été expulsés de l’endroit où ils résidaient tous les cinq. En effet, pendant deux ans, ils étaient hébergés dans un hôtel à Toulouse. Cependant, le 4 juillet, l’hôtel leur a demandé de partir, sur ordre de la préfecture.


La préfecture a affirmé que la situation de la famille n’avait pas évolué depuis 2020. Selon elle, l’hébergement hôtelier est une solution de courte durée pour les ménages en situation de vulnérabilité. Ainsi, la petite Eva, ses deux parents et ses deux sœurs ont dû quitter l’hôtel et emménager dans une tente Quechua. Ils dorment à Bellefontaine, entourés d’immeubles.



« C’est un scandale »


Cette situation particulière a suscité des réactions de la part de la population. En effet, la décision de la préfecture a choqué de nombreuses personnes. Alain Chartier, membre du collectif Famille solidaire Matabiau-Bayard et Réseau éducation sans frontières, a souhaité réagir.


Il a souligné que cette mesure était « brutale » et « prise du jour au lendemain ». Selon lui, la famille n’a pas été informée suffisamment à l’avance pour pouvoir trouver une autre solution. Il a ajouté : « C’est un scandale. » Choqué, Alain Chartier a assuré : « C’est la première fois que je vois un bébé être mis dehors. »


Il a ensuite parlé au nom des associations et collectifs dont il est membre. L’homme a déclaré : « Nous protestons contre les méthodes de la préfecture. Nous la soupçonnons de vider les hôtels en prévision de la Coupe du monde de rugby. »


Pour l’instant, la famille n’a pas trouvé d’autre solution que de dormir à cinq dans une tente Quechua. Une vie précaire qui pousse à la réflexion. Malheureusement, la famille de Teimuraz Gudavadze n’est pas la seule dans cette situation.


Partout, des réfugiés essaient de fuir leur pays pour vivre une vie meilleure. Ce n’est que rarement qu’ils parviennent à un niveau de vie décent. En effet, il est difficile pour eux de trouver un travail, car ils sont souvent en situation irrégulière et ne maîtrisent pas forcément la langue. Un sujet de société qui continue de susciter des débats animés.

Maman & CO
Bonjour à tous ! Je m'appelle Julia et je suis enseignante. J'ai 34 ans et j'adore aider mes élèves à apprendre et à grandir et aider les parents ou futurs parents dans mon blog de maman et maitresse d'école.