Il se métamorphose en furie hystérico-capricieuse quand vous passez devant le rayon de bonbons en libre service des hypermarchés ? Il pince en douce sa petite soeur qui vient de naître ? Il ne mange pas mais trie et picore comme un moineau ? Il ne veut pas faire de sport ?
Ne cherchez pas. Sir pédospsy est là…
Auriez-vous (vous aussi…) cette curieuse impression qu’on traîne ses mômes pour un oui ou pour un non chez le psy aujourd’hui ? C’est presqu’une mode. Un passage obligé. Une évidence de l’enfance… Culpabilisante : il FAUT consulter. Sous peine de passer pour l’irresponsable de service qui programme inconsciemment ses enfants à errer dans les services médico-psychiatriques à la trentaine naissante.
On en vient même à se demander comment nos grands-parents, parents, ont réussi le formidable tour de force de mettre sur le «bon» chemin toute une génération, sans passer par la case «le monsieur va t’aider».
Quand faut-il vraiment consulter ?
«Quand l’enfant change d’attitude de façon soudaine et prégnante», nous disent les spécialistes qui ne sont, ni de nouveaux outils d’éducation, ni des paires supplémentaires d’oreilles attentives.
Agressivité, apathie, angoisses, anxiété, phobies, manifestations psychosomatiques, troubles de l’humeur, repli social, plongée subite des résultats scolaires. Voilà surtout ce qu’il ne faudrait pas laisser passer et justifierait de prendre rendez-vous avec un spécialiste qui saura mettre en confiance, pointer le problème et trouver des solutions.