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15 août 2009 à 14h56 #8243
ninitenateau
MembreCoucou, je voudrais savoir si il y a des mamans qui ont voué leur bébé à la vierge?
C’est-à-dire qu’ils ont habillé leur bébé (fille ou garçon) qu’en blanc et bleu pendant la première année.15 août 2009 à 23h47 #1526841tagada37
MembreNon, je ne connaissais pas du tout cette pratique.
Cela a une signification spéciale? Peux tu nous en dire plus?
Tu as attisé ma curiosité. 😉16 août 2009 à 8h35 #1526842boch12
MembreJamais entendu parler et donc non pratiqué
17 août 2009 à 17h46 #1526843ninitenateau
MembreBon comme je l’ai dit, le principe est d’habiller son bébé (fille et garçon) qu’en bleu et blanc (couleurs de la vierge) afin que cette dernière le protége tout au long de sa vie.
C’est une tradition qui vient de ma grand-mère maternelle, que ma mère a respecté et que je souhaite respecter car j’y crois.C’est peut-être une coincidence mais j’ai su que j’étais enceinte le jour de l’asomption (15 AOût).
Je voulais savoir si il y avait d’autres mères qui ont respecté cette tradition pour échanger avec elles de leur expérience par rapport à une fille.
Voili voilou.
17 août 2009 à 17h50 #1526844tagada37
MembreOk, merci pour ta réponse. /a1/
18 août 2009 à 22h56 #1526845klo
Membrejamais entendu parlé, mais tu peux poster tes com à ce sujet,
comment fais tu si les gens t’offre autres choses comme couleurs ?
Préviens tu tout le monde ?
Trouves tu facilement ce que tu cherches ?Tu achètes neuf ou recycle les vêtements des amies ?
tu peux poster des photos
Tient, c’est pas fait exprès mais Yohan était exactement en bleu et blanc aujourd’hui !
25 août 2009 à 15h18 #1526846choura75
MembreC’est très intéressant tout ça
21 février 2013 à 14h59 #1526847yayay
Membre►Bleu-rose, une tradition chrétienne ?
▲Retour de baptême, par Hubert Salentin, 1859, Victoria & Albert Museum, Londres
Le jour de leur baptême, on présente les nourrissons à l’église, la tête recouverte d’un bonnet, enveloppés du châle de leur mère ou d’une couverture de couleur blanche. Dans certaines coutumes du folklore français, on y appose un petit ruban pour différencier son sexe, mais le ruban rouge ou rose s’adresse plutôt aux garçons, le blanc ou bleu aux filles. L’iconographie des nourrissons et jeunes enfants du XVIIIe siècle les montre en effet souvent vêtus de blanc, avec des touches de rose et de bleu, souvent des rubans, mais il est difficile de dire qu’on attribue une couleur à un sexe plutôt qu’à l’autre. Aujourd’hui, dans certaines
garçons sont en rose, les filles en bleu !
▲Le duc de Chartres et sa famille (détail), par Charles Lepeintre, 1776, Banque de France, Hôtel de Toulouse. A noter : les deux enfants représentés, Louis-Philippe, futur roi des Français qui porte une ceinture rose, et Louis-Antoine, duc de Montpensier, habillé de bleu, sont des garçons.
On invoque souvent des motifs religieux pour expliquer cette tradition, volontiers pratiquée dans les familles chrétiennes. Dans la religion catholique, le bleu
détachement des valeurs du monde terrestre : l’âme libérée monte vers Dieu, c’est-à-dire vers l’or qui, lui, descend à la rencontre du blanc virginal de cette âme, tout au long de son ascension vers le bleu du Ciel. Depuis le XIIe siècle, cela fait du bleu la couleur iconographique de la Vierge Marie. L’autre couleur de la Vierge est le blanc, sa couleur liturgique depuis l’adoption en 1854 du dogme de l’Immaculée Conception, qui symbolise la pureté et la virginité.
▲La Vierge de douleur au pied de la croix, par Philippe de Champaigne, vers 1655, Musée du Louvre sur Agence photo de la Réunion des musées nationaux RMN
Il existe dans certaines familles catholiques,
enfants bleus, placés dès leur naissance sous la protection de la Vierge Marie. Jusqu’à l’âge de sept-huit ans environ, ces enfants ne sont habillés que de nuances de bleu, du bleu ciel au bleu marine, et de blanc. On achète leurs vêtements dans des magasins spécialisés, à l’enseigne « Aux Enfants bleus » ou « A l’Enfant voué ». Cet usage, qui a aujourd’hui disparu, mais dont on peut encore sentir l’esprit dans certaines façons de porter le bleu-marine dans le renoncement, est fréquent au XIXe siècle et pendant une bonne partie du XXe.
Ces enfants que l’on voue au bleu et au blanc ne sont pas pas encore complètement matérialisés, donc asexués. Pas encore tout à fait de ce monde, ils peuvent répondre plus aisément à l’appel de la Vierge. Cette pratique, qui
aujourd’hui, se justifie par le taux important de la mortalité en bas âge. On habille les enfants de bleu et de blanc pour les placer sous la protection de la Vierge. L’historienne Elizabeth Ewing (History of children’s costume, Londres, B. T. Batsford, 1977) explique que les garçons apparaissant comme
familiale, seraient en priorité concernés par cette protection.
rose
du
ici
parle
qui
alors
Mais
n’éclairent en rien ce partage des couleurs selon
D’autant que cette mode s’est très tôt répandue dans les pays protestants de l’Europe du Nord,
distances avec le culte marial. Cette hypothèse ne résiste donc guère à une analyse de bon sens.
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