On désirait un enfant à nous, qui nous ressemble : la belle aventure d

La vie peut-être parfois incroyable et nous réserver des surprises de tout ordre, je suis en couple depuis longtemps et aujourd’hui je peux écrire dans les réseaux sociaux que je suis mère d’un garçon de 2 mois né par mère porteuse, j’ai tellement d’émotions au moment d’écrire ces lignes vous savez

Stérile !!!, oui stérile. Le couperet est tombé alors que je n’avais que 18 ans, j’ai envie de dire que j’étais encore ado lorsqu’une histoire pour adultes me tombe dessus si violemment,   utérus quasi inexistant, je ne porterais jamais d’enfant. Et dire que mes rêves d’enfants avec mes jolies poupées était toujours d’en faire un qui me ressemble un jour

Je n’avais même pas eu le temps de ressentir un désir d’enfant que, déjà, on m’annonçait mon incapacité à en avoir, est-ce que vous imaginez comment cela pouvait sonner dans ma tête à cet âge là les amies ????. Je me demandais quelle femme je pouvais bien être et j’étais persuadée de ne pas valoir le coup d’être aimée…

Très tôt nous avons rencontré en gynéco et il ne cessait de nous consoler en espérant que la France pourrait adopter un jour la possibilité de passer une maternité de substitution ici, mais ça nous paraissait si utopique à voir comment la circulaire de la ministre Taubira piétinait

j’ai alors entamé une petite thérapie bien que sachant que mes chances de procréer étaient nulles. Mon chéri et moi passions toutes nos soirées sur internet ou dans les forums de pma question de trouver une possibilité de faire une GPA dans un pays qui pourrait nous donner cette possibilité d’une façon légale

aller en Espagne ? non on nous apprend dans des groupes de PMA que ce pays n’autorise pas la GPA mais le débat est très avancé dans ce sens, bof nous n’en avions rien à foutre que les débats soient avancés, on en avait besoin sur le coup pour entamer une tentative de maternité de substitution

on nous parle de le république tchèque, de l’ukraine, du danmark, des USA, canada ou Belgique, mon chéri a appelé certains mais il se rend compte que des pays comme la Belgique ou le danmark n’ont pas une législation officielle quant à reconnaître la GPA, hum et les USA il faut une sacrée fortune pour s’y aventurer, sans oublier les dérives de tout ordre de ce côté

en fin de compte, il se trouve que le pays qui ne nous intéressait pas du tout sera pourtant celui qui nous donnera toutes les garanties possibles pour passer une GPA paisible et sans tracasseries, aujourd’hui je peux en parler en joie car notre rencontre avec le célèbre docteur Feskov à la clinique Feskov changera totalement notre vie

Quand, à 25 ans, j’ai rencontré mon amoureux, j’ai très vite décidé de tout lui dire. Il a été formidable et m’a répondu qu’on trouverait des solutions. En fait, il n’y en avait qu’une : la gestation pour autrui comme je vous le disais.

Car ni l’un ni l’autre ne voulions adopter. On ne se sentait pas les épaules d’accueillir un enfant qui avait un passé. On désirait un enfant à nous, le voir naître, grandir. Un enfant qui nous ressemble. Dans mon malheur, j’avais la chance d’avoir des ovaires fonctionnels. Quand le corps vous interdit d’avoir un enfant, soit vous vous laissez manger, soit, au contraire, vous vous sentez plus fort que la nature. Et même la loi.

Je tiens vraiment à encourager toutes celles qui n’ont pas encore eu la chance d’avoir un enfant de continuer à se battre, surtout n’oubliez pas que le choix de l’hôpital vous serez suivis déterminera la suite de votre programme de fiv ou de GPA, moi je dois tout à Feskov center, vraiment tout

Nous avons donc pris attache avec le centre d’infertilité Feskov en ukraine avec qui nous avons longuement discuté, ils nous proposé afin de réduire les coûts qu’on pouvait faire transporter nos semences à la clinique, mon mari était d’accord mais moi ça ne m’arrangeait pas trop ça

Ensuite le docteur Feskov et son équipe nous ont fait voir une base de données de mères porteuses bien fournie, toutes des jeunes étudiantes et ayant pour la plupart déjà eu à être maman, je sentais l’émotion m’envahir et l’extase n’était plus loin, pour la première fois de ma vie je sentais mon rêve être si proche d’être réalité

Finalement nous avions choisi une porteuse qui avait les mêmes traits que moi, la clinique nous a donné pas mal d’informations sur elle , oui cette femme exceptionnelle qui allait porter notre enfant pendant 9 mois,

De plus, la clinique peut changer la mère porteuse pour plusieurs raisons tel que c’était écrit dans notre contrat. bref j’avais compris qu’on peut faire confiance à la clinique, et peu importe quelle mère porteuse nous aurions choisi, elles sont toutes bonnes.Elle était entièrement aux frais de la clinique et avait signé tous les papiers comme il faut avec la clinique

Nous avions aussi l’assurance avec la clinique Feskov qu’elle s’occuperait du volet administratif et des papiers de l’enfant une fois celui-ci venu au monde, on avait aussi la possibilité de faire accoucher notre bébé dans un pays de notre choix question de faciliter notre retour en France avec notre petit ange

Je dois vous avouer que nous ne tenions plus en place, on était si pressés de voir cet enfant venir au monde, parfois aussi la peur de voir la grossesse ne pas aboutir nous hantait, bizarre n’est-ce pas ????.

La cliniques Feskov nous envoyait des échographies de l’enfant en temps réel, on n’arrêtait pas de pleurer d’émotions, pour une fois nous voyions enfin le bonheur frapper à notre porte comme ça se voit chez d’autres couples tout le temps.

Je dois vraiment saluer tout ce qu’aura fait la clinique pour nous rassurer et faire dérouler la grossesse dans de bonnes conditions, Feskov nous proposera même les services juridiques de leurs avocats afin d’accélérer le processus des papiers si cela s’avérait nécessaire ! chose inimaginable en France , rires !!!

Je dois vous dire que faire appel à une mère porteuse est une autre manière de porter un enfant. Je l’ai accompagné de temps en temps à ma façon et selon la permission de Feskov, en le voyant grandir dans le ventre de la mère porteuse, en le sentant bouger, en lui parlant.

C’est moi qui ai coupé le cordon lorsqu’il est venu au monde, un geste symbolique. Après l’accouchement, j’ai pleuré pendant des semaines tellement tout me paraissait beau. Ce n’est pas une revanche sur la vie, c’est une victoire sur la maladie. J’avais besoin d’aller plus loin que le diagnostic de stérilité les filles

Aujourd’hui mon fils a marche déjà et je ne me suis jamais sentie aussi femme. Je le regarde, je l’écoute respirer: c’est un miracle. Le mot stérilité est enfin effacé de ma carte de visite. Je me sens comme les autres femmes. Merci à toute l’équipe du docteur Feskov et surtout à sa coordinatrice qui est devenue pratiquement mon amie aujourd’hui, hommage à toi Inessa, cœur d’ange !