Petit topo sur clomid et duphaston

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    Maman & CO
    Maître des clés

    Bonjour les filles,

    Etant moi même sous cloclo et dudu et me posant evidemment beaucoup de question, j’ai fait des recherches sur le net et voici un petit topo sur ces tttt. Bonne lecture 😀

    😉 CLOMID😉

    Présentation du médicament CLOMID :
    CLOMID : comprimé sécable (jaune) ; boîte de 5.
    Composition du médicament CLOMID :
    Substances actives : clomifène citrate.
    Dans quel cas le médicament CLOMID est-il prescrit ?
    Ce médicament est un inducteur de l’ovulation : il provoque la formation de l’ovule par l’ovaire. Il agit sur l’hypothalamus, qui sécrète les hormones indispensables au déclenchement de l’ovulation.

    Il est utilisé dans :
    – le traitement des stérilités dues à un dérèglement hormonal ;
    – le diagnostic et le traitement de certaines aménorrhées, notamment celles qui peuvent suivre l’arrêt d’une contraception orale (pilule).
    Indications thérapeutiques
    Traitement de la stérilité par anovulation et dysovulation normoprolactinémiques d’origine haute fonctionnelle :
    – stérilité par anovulation fonctionnelle ;
    – stérilité par dysovulation fonctionnelle :
    . « corps jaune inadéquat »,
    . phase lutéale courte,
    – syndrome des ovaires polykystiques.
    Test à visée à la fois diagnostique et thérapeutique :
    – dans certaines aménorrhées d’origine hypothalamo-hypophysaire,
    – dans les aménorrhées durables consécutives à la contraception orale (après avoir vérifié que le taux de prolactine plasmatique est normal).
    Induction de l’ovulation dans le cadre de l’assistance médicale à la procréation (insémination intra-utérine, FIV).
    Posologie et mode d’administration
    – Traitement de la stérilité par anovulation et dysovulation normoprolactinémiques d’origine haute fonctionnelle :
    . Stérilité par anovulation, stérilité par dysovulation (« corps jaune inadéquat », phase lutéale courte) :
    Posologie : 2 comprimés par jour (soit 100 mg) pendant 5 jours.
    . Syndrome des ovaires polykystiques :
    Posologie initiale : 1 comprimé par jour (soit 50 mg) pendant 5 jours.
    Le traitement débutera 2 à 5 jours après le début d’une hémorragie de privation, naturelle ou induite par un progestatif, ou bien, en l’absence de cycle, un jour arbitrairement choisi par le médecin traitant.
    Lorsque cette posologie aura permis d’obtenir une ovulation, il est préférable de prescrire le traitement un cycle sur deux car une ovulation survient souvent spontanément lors du cycle non traité. En cas d’ovulation, il n’y a aucun avantage à augmenter la posologie dans les cycles suivants. Dans le cas contraire (pas de décalage thermique, progestérone plasmatique au 20ème-26ème jour du cycle < 3 ng/ml), on prescrira au cours du second cycle de traitement 100 mg par jour pendant 5 jours (2 comprimés en une seule prise quotidienne). Si l’anovulation persiste, la posologie sera augmentée à 3 comprimés par jour pendant 5 jours le cycle suivant.
    L’essai thérapeutique avec CLOMID ne doit pas excéder 6 à 9 cycles. Lorsqu’on aura obtenu une ovulation, sans que celle-ci soit suivie de grossesse, on pourra en effet persévérer jusqu’à un total de 6 cycles de traitement, à la posologie efficace.
    Si aucune ou trop peu (< = 50% des cycles) d’ovulation n’est obtenue à la posologie maximale, la patiente doit être considérée comme résistante à CLOMID et il convient alors de réenvisager la stratégie thérapeutique.
    Certaines patientes avec ovaires polymicrokystiques peuvent être hypersensibles à CLOMID, même à la posologie initiale (50 mg/jour).
    En ce cas, la posologie pour les cycles suivants peut être diminuée à 1/2 comprimé par jour (25 mg/jour).
    Il est important de rappeler au couple la nécessité de rapports sexuels réguliers lors de la période de fécondité présumée.
    – Test à visée à la fois diagnostique et thérapeutique :
    Ce test est utilisé pour le diagnostic des insuffisances gonadotropes s’il y a un désir de grossesse. Posologie : 2 comprimés/jour (soit 100 mg) pendant 5 jours consécutifs et pendant un seul cycle.
    – Induction de l’ovulation dans le cadre des procréations médicalement assistées (FIV…) :
    Certains protocoles de stimulation ovarienne utilisent CLOMID (2 comprimés par jour du 2ème au 6ème jour du cycle) suivi d’hMG pendant plusieurs jours afin d’entraîner la maturation de plusieurs follicules.
    Durée et précautions particulières de conservation
    Durée de conservation :
    5 ans.
    Précautions particulières de conservation :
    A conserver à l’abri de la lumière, de l’humidité et de la chaleur excessive.

    😉 DUPHASTON😉

    DUPHASTON Dydrogestérone sous forme de comprimés à 10 mg. Action
    La dydrogestérone est également appelée lutéine, hormone progestinogène, progestine, hormone progestative, hormone lutéale, lutéine (désuet). Malgré le nom d’hormone de la mère, la progestérone existe également chez l’homme (elle est issue des testicules, en très petite quantité, et des glandes surrénales). Les 15 premiers jours du cycle sont sous l’influence des ?strogènes, phase pendant laquelle l’intérieur de l’utérus (l’endomètre) se prépare à recevoir l’ovule provenant des ovaires. L’ovule doit normalement s’implanter dans la paroi utérine, à condition d’avoir été fécondé préalablement par un spermatozoïde. Après la libération de l’ovule, l’ovaire continue à travailler, par l’intermédiaire d’une coquille vide d’où provient l’ovule : le corps jaune. Les cellules du corps jaune ont pour rôle la fabrication de la progestérone. L’ensemble de ces phénomènes se déroule pendant la seconde partie du cycle menstruel, mais aussi pendant la grossesse.

    La quantité de progestérone varie en fonction de la période du cycle dans laquelle se trouve la femme. Ainsi, la progestérone est environ 100 à 200 fois plus élevée pendant l’ovulation que durant les quinze jours précédents les règles. Cette phase porte le nom de phase lutéale et commence juste après l’ovulation. Grâce à une autre hormone du nom de gonadotrophine chorionique (ou HCG) sécrétée par l’hypophyse (glande située à la base du cerveau), la quantité de progestérone est suffisamment élevée pour autoriser la poursuite de la grossesse.
    Le placenta prend le relais des ovaires et permet la gestation de l’embryon jusqu’au 9ème mois (au lendemain de la délivrance, qui est l’expulsion des annexes du f?tus).

    Propriétés
    · Préparation de l’endomètre (muqueuse de l’utérus), à l’implantation de l’?uf fécondé par un spermatozoïde.
    · Inhibition des contractions de l’utérus
    · Augmentation de la viscosité de la glaire qui adhère au col de l’utérus.
    · Augmentation du volume des glandes mammaires
    · Augmentation légère de la température corporelle
    · Diminution de la sensibilité à l’ocytocine, qui est l’hormone stimulant la fabrication du lait.

    Indications
    · Insuffisance de sécrétion en progestérone
    · Syndrome (ensemble des symptômes) prémenstruel (qui précède les règles)
    · Mastopathie (pathologie du sein) bénigne

    Posologie
    Elle dépend de la pathologie considérée.
    Du 16e au 25e jour du cycle : 20 mg par jour en deux prises.

    Contre-indications
    Altération importante des cellules du foie (insuffisance hépatique)

    Précautions d’emploi
    Chez les conducteurs de véhicules à moteur ou de machines nécessitant une vigilance importante, la prudence est de mise.
    Toutes les causes d’avortement précoce (phénomènes infectieux, troubles mécaniques liés à l’anatomie ou à la fonction de l’utérus, avortement spontané dû à des accidents génétiques, etc.) ne relèvent pas de la progestérone. C’est la raison pour laquelle l’utilisation de la progestérone est réservée uniquement aux cas où la sécrétion du corps jaune est insuffisante.

    Effets indésirables
    Sous forme de comprimés, la progestérone est quelquefois l’origine de surdosage entraînant :
    · Somnolence
    · Sensation vertigineuse (1 à 3 heures après la prise du médicament)
    · Raccourcissement du cycle menstruel
    · Saignement intercurrents (survenant pendant une autre pathologie)

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