Refus d’avortement: Bébé meurt 4h après la naissance – la décision choquante révélée!

Une mère a connu un véritable cauchemar en étant forcée de poursuivre sa grossesse jusqu’à terme, sachant pertinemment que son bébé ne survivrait pas.



Au Texas, l’accès à l’avortement est beaucoup plus difficile qu’en France. Une femme s’est vu refuser la possibilité d’interrompre sa grossesse, alors que son fœtus avait été diagnostiqué avec une malformation irréversible. Cette malformation condamnait le bébé, sans laisser aucun espoir à la famille.



Malheureusement, en raison de la nouvelle législation, l’Américaine a dû mener sa grossesse à terme. Après avoir accouché, elle a attendu plusieurs heures que sa fille décède dans les bras de son père, une expérience extrêmement traumatisante pour la jeune femme et son compagnon.



Difficulté d’accès à l’avortement au Texas



Samantha Casiano, 29 ans, a vécu ce drame. Suite au diagnostic condamnant sa fille, elle a demandé à avorter. Bien que les lois texanes interdisent l’avortement, il existe quelques cas, appelés « exceptions médicales », qui le permettent. Malheureusement, la situation de Samantha Casiano ne semblait pas en faire partie. Bouleversée, la jeune femme a témoigné.



« C’était épouvantable, car je voulais que ma fille repose en paix le plus rapidement possible. Nous avons dû attendre jusqu’à sa naissance. Ma fille souffrait d’anencéphalie et allait donc forcément mourir rapidement, avant ou après la naissance. »



En général, un tel cas entraîne une interruption médicale de grossesse, puisque la malformation condamne le bébé.



Des lois récentes



En juin 2022, la Cour suprême américaine a aboli le droit constitutionnel à l’avortement. Par conséquent, chaque État a pu décider de légiférer par lui-même. Une quinzaine d’entre eux, dont le Texas, ont choisi d’interdire l’avortement sur leur territoire. Cet État américain est réputé pour être très conservateur.



Depuis un an, les médecins qui pratiquent illégalement cet acte médical risquent de lourdes amendes et de très nombreuses années de prison (jusqu’à 99 !). Samantha Casiano n’est pas la seule à se plaindre de ce changement.



Actuellement, treize patientes ont décidé de poursuivre en justice l’État du Texas, afin que celui-ci clarifie les « exceptions médicales » à la loi anti-avortement. Selon elles, celles-ci ne sont pas définies assez clairement, ce qui dissuade les professionnels de santé de procéder à l’intervention.



Samantha Casiano n’a pas voulu rester sans rien faire face à la situation. Elle sait qu’elle n’est pas la seule dans ce cas. Elle souhaite ardemment que la loi change.



« J’espère que la loi va changer, afin que d’autres femmes n’aient pas à vivre ce que j’ai dû endurer et que d’autres pères n’aient pas à voir leur enfant mourir entre leurs mains. »



Déterminée, la jeune femme a reçu le soutien d’autres patientes. Lauren Miller, l’une d’entre elles, a affirmé que cette démarche légale pour préserver la vie n’avait aucun sens dans de telles situations.



« On ne devrait pas torturer des bébés et appeler ça être pro-vie. »



Une autre patiente, Amanda Zurawski, a failli mourir à cause de cette loi, après s’être vu refuser l’avortement. Elle a dû patienter trois jours, durant lesquels elle a développé une septicémie, avant d’obtenir gain de cause. Il ne fait aucun doute que cette bataille est loin d’être terminée, tout comme le débat qui l’entoure.

Maman & CO
Bonjour à tous ! Je m'appelle Julia et je suis enseignante. J'ai 34 ans et j'adore aider mes élèves à apprendre et à grandir et aider les parents ou futurs parents dans mon blog de maman et maitresse d'école.