Il n’est pas toujours facile de gérer harmonieusement les relations avec vos parents –devenus grands-parents par la grâce de la naissance de bébé – ou vos beaux-parents – qui on bénéficié pour les mêmes raisons de la même « promotion »…
… car ils ont été parents avant vous. A ce titre, parfois, ils entendent vous faire profiter de leur précieuse expérience. Idéalement, les choses doivent se passer harmonieusement, dans le respect mutuel et la joie partagée. En pratique, elles se corsent quand vos opinions divergent sur un point important (au hasard : l’allaitement) ou que vous vous sentez envahie plus que de raison.
Bien sûr, les grands parents, s’ils sont géographiquement proches et si on peut compter sur eux, peuvent devenir pour vous des alliés précieux. Ils vous dépanneront plus d’une fois en gardant votre enfant, en jouant les taxis ou les restaurateurs… mais n’oubliez pas qu’ils seront, forcément, bien plus qu’une aide ponctuelle, dévouée et bénévole.
Ils s’inscrivent dans l’arbre généalogique de votre descendance. Ils font partie de son histoire, de ses racines. Ils pourront lui transmettre des informations ou des notions très structurantes, devenir des référents culturels et affectifs, solides et sages. A condition que chacun, dans la famille, trouve et apprécie sa place.
On connaît des histoires affreuses de mères ou de belles-mères qui s’investissent dans leur relation avec leur(s) petit(s) enfant(s) d’une façon tellement hystérique qu’elles épuisent tout le monde. Elles sont omniprésentes, se pensent omniscientes, et finissent par complètement déstabiliser leur fille ou leur belle-fille… la « vraie » mère de l’enfant.
C’est sans doute l’occasion pour ces femmes de revivre leur propre maternité, dont elles gardent un souvenir émerveillé. Mais ce faisant, elles « vampirisent » le couple parental en l’infantilisant. Et on risque alors une dégradation malsaine des relations familiales.
Si le couple doit reconnaître, accueillir et accepter les grands parents de son enfant, il doit aussi définir les limites de leurs pouvoirs, avec tact et délicatesse (évidemment!)
Alors, devant les décisions à prendre, petites ou grandes, de la couleur du papier-peint au choix du futur établissement scolaire en passant par l’apprentissage de la propreté, on écoutera gentiment les avis des « seniors »… sans se sentir obligé de le suivre.
Tout le monde y gagnera.
Cet article a été écrit par Sylvie de Mathuisieulx, en collaboration avec le Docteur Georges Himy, pédiatre .
Du moment que nous sommes d’accord mon mari et moi sur la conduite à tenir, sur la place des grands parents tout est clair. et on impose nos limites. Et sans état d’âmes que ce soit de son côté ou du mien. L’important c’est que le couple reste soudé face à l »‘envahisseur » 😉 car la moindre faille est exploitable pour l’ennemi.
(oui on est en guerre avec belle maman)
Ce qui est « réconfortant » pour nous quand on se sent rejeté(e) c’est que si tout se passe bien …. vous vivrez certainement la même chose dans quelques années !!!
Humm le cliché de la belle mère intrusive se dessine déjà dans ma tête ? ouf 400 km nous sépare lol
Non j’adore ma belle mère et c’est d’ailleurs dommage qu’elle soit si loin.
Belle mère intrusive renvoyé dans ses 22. Après quand on lui confie les enfants…. Je vais pas me faire de soucis tant qu’il ne sont pas en danger, je laisse couler sauf si on lève la main sur eux là ça ne passe pas.