Depuis plusieurs mois, le petit monde de la puériculture française est bouleversé par une décision d’interdiction de vente émanant du…Canada ! Nos lointains voisins outre-Atlantique ont en effet décidé, après de sérieuses recherches, d’interdire sur leur territoire tout biberon contenant une substance potentiellement toxique pour les bébés : Le Bisphénol-A.
Le bisphénol A (ou BPA) est un composé chimique issu de la réaction entre deux équivalents de phénol et un équivalent d’acétone. Son problème, c’est qu’il est plutôt volatile , migrant dans les produits, et en particulier lorsque ceux-ci sont chauffés, comme le lait liquide dans les biberons ou les aliments chauffés au micro-ondes.
Les études de santé publiques au Canada et aux Etats-Unis ont conclu que même à très faibles doses, le Bisphénol-A pouvait avoir des conséquences importantes sur le développement neurologique. Des perturbations hormonales peuvent également survenir, en particulier chez les nourrissons, plus sensibles à l’exposition.
Le Canada a donc décidé d’interdire l’importation et la vente de biberons contenant du Bisphénol-A.
Les Etats-Unis ont choisi de communiquer largement sur le danger potentiel mais n’ont pas interdit la vente.
Et chez nous ?
En Europe, l’Agence Européenne de Sécurité des Aliments s’est à nouveau penchée sur les études américaines et canadiennes, afin d’évaluer si le seuil acceptable journalier devait être revu. En décembre, elle a rendu une nouvelle conclusion, indiquant que « les quantités de bisphénol A transférables à l’aliment sont très faibles et restent très inférieures à la valeur maximale de migration retenue par l’AESA pour son calcul d’exposition ». La dureté de l’eau et les traces de liquide vaisselle seraient selon elle des facteurs qui favoriseraient également un transfert du BPA à partir des récipients en polycarbonate, mais toujours en dessous de la valeur maximale de sécurité retenue par l’AESA.
Le 5 janvier dernier, l’émission Complément d’Enquête sur France2 , à voir ou à revoir a fait l’effet d’une bombe en interpellant les parents sur les dangers potentiels du BPA.
Depuis, sur les forums, dans les cabinets de pédiatre, ou en pharmacie, on s’interroge. Pourquoi une interdiction dans certains pays et pas dans d’autres ? Quid du principe de précaution ?
En attendant de nouvelles enquêtes de santé publiques chez nous, on peut désormais trouver en France et en Europe des biberons garantis sans BPA et sans phtalates (autres produits chimiques nocifs dont l’utilisation est très réglementée en Europe).
Les Biberons Green to Grow
Les biberons Green to Grow sont fabriqués en polyethersulfone, matière réputée pour sa solidité et sa capacité à résister à de hautes températures, à la stérilisation et aux brossages répétés.
Un autre de ses avantages est qu’il n’absorbe pas les odeurs et qu’il est incassable, contrairement aux biberons en verre.
Après des mois d’utilisations et de multiples lavages quotidiens, les biberons Green to Grow restent aussi inoffensifs qu’au premier jour. Ils sont compatibles avec le lave-vaisselle et avec le micro-ondes (même s’il est bon de rappeler le principe de précaution quant à l’utilisation de ce dernier).
Les joints et bouchons sont en polypropylène, sans BPA également. Les tétines sont fabriquées en silicone de qualité médicale. Elles sont transparentes, résistantes à la chaleur, non-toxiques et inodores. (Disponibles en débit lent, moyen ou rapide).
Pour le moment, deux tailles sont commercialisées, 150 et 300 ml. Chaque taille est disponible en version goulot normal ou bien goulot large.
Les tests d’analyse et de contrôle concernant l’innocuité et l’absence totale de Bisphenol-A et de phtalates sont effectués en Europe et aux Etats-Unis
Le fabricant, Green to Grow est engagé dans de multiples concepts à vocation sociale et humanitaire.
« Bottles to babies » par exemple, met en relation des particuliers avec des associations locales d’aide aux familles démunies, leur permettant de donner biberons en bon état, livres, jouets, vêtements.